Perversion d’une femme soumise 3

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il y a 6 ans

“Tu t’es rasée aujourd’hui ?”. Elle en avait le souffle coupé mais répondait malgré tout. “Oui comme à chacune de nos entrevues. C’est mon devoir non ?”. Elle donnait souvent les bonnes réponses. “Il faudra que tu le fasses devant moi un jour…”. Rendez-vous était pris.

Mais une autre réjouissance était au menu ce soir-là. Après être sortis du restaurant, une courte période de fraîcheur, ils retrouvèrent la douceur du parking sous-terrain. Une bonne marche les attendait encore. Il lui demanda de lui confier son manteau afin de pouvoir admirer sa démarche.

“Te voir marcher me fait penser que je dois t’offrir des souliers dignes de toi. Tu n’as aucun problème avec les talons hauts traditionnels. Ce n’est pas amusant. Je vais remédier à cela”. “Si tu veux” répondit-elle en se retournant, radieuse de son sourire canin.

Arrivés à la voiture, il lui demanda d’attendre pour monter. Ouvrant le coffre, il en sortit un nouvel accessoire, lui aussi en cuir. “On pourrait nous voir”. “Tu vois quelqu’un toi ? Il est tard. Bien trop tard pour te défiler”. Ce qui ressemblait à un large collier en cuir se proposait d’encercler sa gorge. Les mains se glissèrent sous sa chevelure pour serrer la première partie d’un puzzle en cuir. Elle n’avait aucune idée de l’utilité de l’objet. Elle l’interrogea. “Tu vas voir” répondit-il énigmatique. La large bande en cuir emprisonnait sa nuque, s’étendait sur sa gorge sur toute sa longueur, jusqu’à la mâchoire inférieure et réduisait déjà sa liberté de mouvement. L’autre bande en cuir qui reposait sur sa clavicule l’avait intrigué dès qu’il lui avait enfilé comme on enfilerait un pull. Il ajusta le harnais en serrant le ceinturon un peu spécial qui dessinait le décolleté de la victime, en descendant sous les bras, réapparaissant au niveau des omoplates. Il fit défiler quelques crans afin de tendre le cuir. Elle voyait le piège se refermer.

Le harnais était en place. Elle se sentait étrange mais elle n’avait pas imaginé qu’en ramenant ses bras dans le dos, il immobiliserait ses poignets gantés au moyen d’un autre morceau de cuir qui lui remontait jusqu’à l’anneau perché à hauteur d’épaule.

“Comme tu n’as pas l’habitude, je n’insisterai pas” : le cuir accomplissait un retour vers le bas de manière à se verrouiller au niveau des poignets. Les avant-bras étaient parfaitement disposés, dessinant un angle droit avec le reste des membres supérieurs. La femme attendait immobile. Immobilisée serait le terme le plus approprié. “Ça va ?” lui demanda-t-il. “Je… Je suis un peu surprise… Je découvre” répondit-elle en essayant instinctivement de mouvoir ses bras. Sentir ses mains libres rajoute une frustration supplémentaire… Elle l’éprouvait.

Il l’installa à l’arrière du véhicule. Elle ne se sentait pas très à l’aise les bras appuyés contre la banquette. Ce fut bien pire quand le véhicule commença à rouler. Elle craignait d’être vue. Même si la pénombre la protégeait, elle redoutait que cela n’arrive. À moins que ce ne fût la pression physique exercée par le cuir qui faussait son appréhension du monde. À chaque virage, elle manquait de s’étendre sur la banquette. Pour se maintenir assise, elle devait prendre appui sur ses jambes : elle était incapable de les conserver serrées. La vue du rétroviseur amusait particulièrement le conducteur.

Le moment fut venu de sortir de la voiture stationnée en plein boulevard parisien. L’antre du maître n’était pas si éloignée mais la rejoindre ainsi harnachée lui parut bien étrange. Bien troublant aussi. Dans l’ascenseur, il la priva de la protection du manteau posé sur ses épaules. Elle attendit impatiemment qu’il eût déverrouillé la porte blindée de l’appartement. À l’intérieur, elle se sentait à l’abri et commença à se détendre, ne tarissant pas d’éloge sur le nouvel accessoire en cours de découverte. “Tu vois, je préfère ça au bondage classique” lui avoua-t-elle. “Je saurais m’en souvenir” répondit-il avec cette assurance qu’elle appréciait.

“Je voyais ça plus terrible” lui dit-elle au moment où il la piégeait avec son appareil photo. Elle n’aimait pas qu’il la photographie comme ça. D’autant qu’il refusait de lui montrer les clichés. Mais elle n’avait ni les moyens, ni l’envie profonde de s’y opposer. Dès qu’il eut posé l’appareil, il entreprit de lui ôter sa robe de manière à ce qu’elle lui apparaisse nue et fragile. Elle n’était pas encore habituée à ce qu’il la détaille du regard sans pouvoir se protéger. Il lui semblait que lui parler la troublait en ces instants. “Comment se porte ton cul ?” demanda-t-il à la docile jeune femme. Elle répondit d’un “à merveille” plein d’aplomb qui traduisait assez bien son état d’esprit réel. Même si elle était troublée, elle n’en restait pas moins très excitée par les situations traversées.

Quand il lui proposa de prendre un digestif, elle accepta immédiatement. Il lui porta aux lèvres le verre de cognac et l’assista dans sa dégustation, goûtant le breuvage du bout de sa langue. Entre deux gorgées, il se servait du verre pour rendre plus saillants les tétons de sa compagne, les réactions de celle-ci lui donnèrent envie d’essayer de véritables pinces sur les extrémités de sa généreuse poitrine. Il se rendit à sa réserve, choisissant parmi sa collection une paire qu’il savait adaptée à des chairs novices. Cela faisait déjà un moment qu’elle en rêvait. Quand il eut le réflexe de la prévenir qu’elle n’aurait pas très mal, elle répondit qu’elle le savait et qu’elle avait confiance.

Il pinça chaque mamelon au même instant et retira progressivement la pression exercée sur les leviers mécaniques afin de ne pas la surprendre. Elle eut ainsi le temps de s’habituer à la pression répartie sur et sous le mamelon, uniformément, comprimant la chair de manière à ce que le téton soit encore plus sensible à l’écrasement. Une chaîne mimait les mouvements de la jeune femme. Elle dansait dans l’air au fur et à mesure que le buste bougeait.

Ces maillons métalliques reliaient les deux pinces entre elles. Comme la demoiselle réagissait bien à la pression des extrémités en caoutchouc, l’homme décida d’adjoindre le travail d’un poids de presque 500 grammes. Le mousqueton fixé en plein centre de la chaîne, la jeune femme marqua immédiatement une réaction. Son attitude différait maintenant. Elle ne bougeait plus beaucoup, essayant de limiter au maximum l’inertie du poids.

Son regard à l’égard des pinces changea. Son regard à l’attention du maître changea aussi. Quand l’une des pinces lâcha pris, elle émit un petit cri qui fut immédiatement suivi d’un second plus long et retenu celui-ci. Sous la pression du poids, la pince avait mordu le téton sur sa longueur mais s’en était échappé, provoquant un déséquilibre flagrant : il ne fallut pas plus de quelques secondes pour que le poids n’arrache la seconde pince du second téton et ce pour le plus grand plaisir du maître.

“Je vais te les remettre, mais sans le poids” décida-t-il en réalisant sa prophétie. “À genoux”. C’était un ordre. Elle le perçut comme il le fallait et s’exécuta. Il lui présenta ailleurs son sexe pour qu’elle fasse “ce qu’une bonne soumise doit faire”. Elle mettait beaucoup de conviction à la tâche. Elle s’appliquait. N’hésitait pas à prendre le membre au plus profond d’elle. Ses bras et ses genoux commençaient à fatiguer. Il lui dit de s’arrêter. Obéissante, elle l’écoutait. Il l’aida à se relever en la soulevant par l’anneau qui se trouvait sur le devant du collier. C’était sa première fellation avec un collier. La sensation était un peu différente. Elle se sentait moins dominatrice qu’à l’accoutumée. Elle pensait toujours avoir le pouvoir sur l’homme qu’elle suçait. Dans ce cas, c’était différent. C’était le contraire. Et chacun le savait.

Elle le regarda ôter le cadenas de sa ceinture. Sous la pression du cuir, la peau avait un peu rougi mais elle ne s’en préoccupait guère. Il prit possession de son orifice arrière après en avoir délogé le petit sexe en latex. Debout, dans le salon, elle se faisait prendre lentement. Profondément. Totalement. Elle aurait bien voulu qu’il s’occupe un peu de son sexe mais lui n’était “disposé qu’à travailler son œillet”. Quand il se retira, elle s’attendait à une suite. Il l’emmena dans la chambre en serrant son bras gauche. Là, il la jeta sur le lit où elle atterrissait sur le ventre et surtout sur la poitrine, sur les pinces. Elle parvenait à se retourner mais pas à se relever. Il lui présenta sous les yeux une forme noire. Cela ressemblait à un gode en latex. Il lui apprit le nom de l’objet. Plug. C’était un plug. Il se fendit même d’un petit discours sur ce qu’il allait faire, sur ce qu’elle allait ressentir.

Quand il lui fit lécher pour le lubrifier, elle écoutait savamment ses paroles de mise en garde et la prophétie qu’elle adorerait ça. Le plug glissa en elle d’un seul trait. Immédiatement, elle se remémora ce qu’il avait dit quelques secondes avant. “Emplie, tu te sentiras emplie”. Il ne se trompait pas. Il avait choisi le modèle intermédiaire pour qu’elle soit tout de suite bien travaillée et habituée à être dilatée. “Je veux que ton mari ne reconnaisse pas ton petit trou si il lui prend l’envie de s’y aventurer” lui répéta-t-il deux ou trois fois en pressant sur le plug d’un doigt puissant. À chaque reprise, il lui arrachait un gémissement.

Il la releva de manière à lui faire enfiler un slip en latex. Une fois les fesses recouvertes et le sexe cruellement dévoilé par une ouverture prévue à cet effet, il utilisa une bombe aérosol pour enduire le latex d’un produit qui le faisait briller et coller plus encore à la peau. La jeune femme se voyait dans la glace et se sentait de plus en plus soumise. Surtout en se sentant emplie et dans l’incapacité d’expulser l’objet. “Il n’est jamais simple d’expulser un plug” lui avait-il dit. “Mais cela devient carrément impossible avec un slip pour le retenir” avait-il même ajouté. Plus soumise encore en voyant ses lèvres lisses et nues déborder du latex l’oppressant.

Ce n’était pas la première fois qu’elle grimaçait quand il caressait ses seins. Il retira les pinces en prenant soin de prendre en bouche chaque mamelon, l’un après l’autre victime d’une succion délicieusement aspirante. Après la pression de la pince, la sensation n’en était que meilleure pour la jeune femme. Et le retour de l’objet n’en fut que plus cruel… Elle n’avait eu que quelques secondes de répit, qu’une poignée de secondes de plaisir mammaire… Mais à peine avait-il remis les pinces en place qu’il s’agenouillait pour aspirer ses lèvres et la faire soupirer de plus belle.

Il aimait le goût de son sexe. Plus qu’elle ne le soupçonnait. Surtout quand l’odeur du latex se mêlait à son parfum le plus personnel… Il l’allongea sur le lit. Elle ne savait plus d’où provenait son plaisir… son anus ? son sexe ? ses seins ? la combinaison des trois ? Elle s’abandonnait sans pouvoir se défendre. Bientôt il la chevaucherait sans libérer ses fesses de l’étreinte qu’elles affrontaient… Il la prenait enfin comme une femme, mais elle se sentait plus soumise encore. Techniquement, on ne peut pas dire qu’il jouissait dans ses bras tant ils étaient savamment bloqués dans le dos… mais les faits étaient là, il éjaculait en elle après qu’elle eut joui et déjà émis le souhait d’être libérée. Sur l’oreiller, il lui fit promettre qu’une fois libérée du harnais et des pinces, elle n’ôterait ni son slip, ni son plug… Elle accepta en soupirant de plaisir. Elle allait s’endormir avec…

Au petit matin, la jeune femme se réveilla fatiguée mais heureuse. Durant la nuit, sans s’en rendre compte, elle avait retiré l’objet qui la pénétrait sans pour autant se débarrasser du slip fendu. Son amant s’en était rendu compte, mais ne l’avait pas réveillée en même temps que lui… Ce qui ne l’empêcha pas d’exiger qu’elle replace l’objet entre ses fesses sous son regard. Elle n’était pas très réceptive à ce genre de jeux le matin. Mais après avoir sorti la cravache du placard, elle prit une mine et une attitude plus conforme à ce qu’il attendait.

Le dimanche est le jour du seigneur. Il était son seigneur et maître. Elle vivrait donc pour lui… Elle souffrirait pour lui. D’autant que son mari les séparerait bientôt. L’homme tenait à profiter de l’épouse infidèle et allait faire en sorte de la maintenir excitée mais néanmoins troublée voire même humiliée.

Il commença par l’emmener faire un jogging au bois de Vincennes. Elle n’avait pas grand-chose d’excitant avec ce survêtement qu’il lui avait prêté. Mais il se consolait néanmoins en la sachant toujours emprisonnée par le slip en latex, agréablement torturée par le plug. L’exercice fut donc doublement éprouvant pour la jeune femme qui avouait néanmoins sur le chemin du retour ressentir un réel plaisir à sentir son anatomie réagir favorablement à cette pénétration aussi prolongée que f o r c é e. Incapables de se départager pour s’attribuer la première place pour la douche, ils la prirent ensemble, comme deux amants banalement portés sur le sexe.

Pourtant, parce que leur relation s’avérait différente, l’homme replaça le plug après avoir honoré la jeune femme de sa présence appuyée. “Tu n’auras aucun répit aujourd’hui” dit-il pour la prévenir et l’effrayer à la fois. Mais pour le moment, elle pensait surtout à être satisfaite, à recevoir l’étreinte comme une femme. Il lui proposa un marché qu’elle accepta.

Sa bouche s’emplie d’une boule en plastique munie de trous que sa langue caresserait avec délectation et par lesquels la salive s’échapperait bientôt. Une boule maintenue grâce à un harnais de tête en cuir rouge, parfaitement serré et bloqué grâce à une base fixée autour du cou comme le collier de la veille. “Tu peux essayer de crier maintenant” résonnait comme une condamnation pour la jeune femme qui adorait se manifester bruyamment pendant l’acte sexuel. Elle en était réduite à gémir ou à grogner. Rien de plus. Ce qu’elle fit avec une réelle intensité d’ailleurs.

Elle aimait faire l’amour plusieurs fois de suite. Il n’en avait pas toujours la f o r c e . Mais ce jour-là, le challenge l’intéressait. Il adorait la voir essayer d’enlever ou d’écarter la boule afin d’hurler sa frustration ou son plaisir. Quand elle sembla enfin rassasiée, il la menotta bras derrière le dos pour la pénétrer encore, s’aidant même du plug emprunté à l’anus ou de ses doigts doublés voire triplés.

Épuisés, ils firent un break sur le lit, elle, entravée, lui, fier de l’avoir à ses côtés. La jeune femme se tortillait doucement pour mener contre la paire de menottes une lutte aussi vaine qu’esthétique. Elle se sentait fatiguée, heureuse mais gênée, presque humiliée de baver sur l’oreiller sans pouvoir se contrôler. Il aimait lui caresser les joues ou la bouche quand elle cherchait à reprendre le contrôle d’une respiration saccadée bien après l’effort.

Une sensation nouvelle allait bientôt l’envahir : il déposa une première pince sur l’une de ses grandes lèvres. Instinctivement, elle écarta les cuisses pour se mettre en position assise, mais quand il pinça sa sœur jumelle, la jeune femme marqua un temps d’arrêt.

Ces pinces n’étaient pas très dures : largement bardées de caoutchouc, elles provoquaient un pincement qui devenait néanmoins à chaque minute plus perturbant. Quand l’homme l’aida à se relever pour quitter le lit, l’apprentie soumise ne se montra guère très agitée. Elle marchait tout doucement vers le miroir : l’homme voulait qu’elle profite du spectacle. Cela la perturbait notablement. Devant ses pinces munies de crochets, son regard trahissait une légère appréhension.

Il l’abandonna devant la glace, incapable de pouvoir remédier à ce qu’elle subissait pour son plus grand plaisir. Car il faut le préciser, mais en ces instants, la douleur éprouvée était bien faible au regard de son plaisir. Le désir qui montait progressivement l’éloignait sans cesse des limites qu’elle s’était fixée.

L’homme ramena un tabouret à l’assise rembourrée de cuir. Il l’installa entre les cuisses de la miss de manière à ce qu’elles fussent bien écartées. Elle assista impuissante au spectacle qu’il mettait en scène. Au moyen d’une chaîne peu épaisse cadenassée sous le siège du tabouret, il allait travailler les lèvres de son sexe. Quand la chaîne fut attachée, il la tendit de manière à ce qu’elle vienne reposer sur les crochets dont les pinces étaient pourvues. Immédiatement, les lèvres s’allongèrent et la jeune femme se manifesta par une série de soupirs.

Presque instantanément, ses jambes se fléchirent de manière à rapprocher ses lèvres du cuir pour que la chaîne soit moins tendue. Sa fesse droite reçut alors la punition de la cravache. Une attaque sèche et brutale qui sonna comme une interdiction. La claque sonore l’arrêta et lui fit comprendre de reprendre la position. Elle pensait à ses fesses. Elle songeait à sauver ses fesses de marques compromettantes. Elle essaya bien de lui parler malgré le bâillon mais la seule réponse qu’elle obtint fut une marque rouge sur l’autre fesse. “Tu n’as pas besoin de parler. Contente-toi de regarder tes lèvres distendues” lui lança-t-il. Il glissa un doigt entre les lèvres sensibilisées par plusieurs minutes de pincement. Elle se voyait dominée et humiliée à travers un harnais qui l’empêchait de voir tous les détails d’un spectacle qu’elle trouvait néanmoins fascinant. Plus encore quand il la photographiait.

Il la libéra après avoir abusé de sa patience. Après avoir usé ses nerfs. Après lui avoir fait espérer plus d’une fois que le moment était venu d’être libérée du pincement. Mais elle ne fut pas autant débarrassée du harnais ou du plug, tout juste autorisée à s’asseoir sur le cuir du tabouret. “Tu vas rentrer chez toi maintenant, tu vas repenser à nos jeux et bientôt les regretter. La prochaine fois que nous nous verrons, ton mari sera rentré. Tu auras alors envie d’arrêter ou de recommencer. Tu vas emmener le plug et t’en servir si tu en éprouves le besoin. Tu vas l’aimer et ne pas t’en séparer si tu veux continuer à jouer. Dès que tu en auras la liberté, tu devras le porter. Les dés sont jetés…”

Son mari revenu, son amant silencieux, la jeune femme ne tarda pas à tourner en rond. Les jeux intenses des dernières semaines lui manquaient. L’interrogation régnait en son esprit. Elle cherchait un sens à la façon dont son maître l’avait brusquement congédiée lors de leur dernière entrevue. Elle cherchait aussi une raison d’arrêter une passion dévastatrice. Mais en était-elle encore capable ? En regardant dans le miroir son pubis lisse et entretenu… En ressentant le plug durant une après-midi de liberté maritale… Elle constatait son besoin de jouer au fil des semaines écoulées. Sa frustration augmentait au rythme de jeux solitaires. Elle essayait de se faire peur, de se faire mal, de se faire jouir, de se sentir soumise… Autant de choses difficiles à atteindre toute seule. Tout lui semblait imparfait. Tout lui rappelait l’absence du maître qu’elle finissait par appeler de ses vœux. Encore fière et forte d’une personnalité affirmée, elle essaya de contrôler la situation en se retenant, en compensant vainement avec une activité sexuelle plus traditionnelle.

Quand le manque fut trop grand, elle chercha le moyen de pimenter ses jeux solitaires au moyen d’accessoire. Elle renonça à commander par Internet et assuma son désir au point de se rendre dans une boutique spécialisée pour acheter une paire de pinces et de la lingerie en latex. Chaque jour, cette étrange panoplie clandestine trouvait refuge dans un recoin de son porte-document qu’elle ne manquait jamais de verrouiller. Jamais son mari ne penserait à chercher pareille trahison en cette cachette. Tout comme il ne remarquait jamais les traces minuscules produites par les pinces refermées sur les tétons de son épouse.

Ce qui lui apparaissait au début comme un compromis honorable allait bientôt ne plus la satisfaire. En particulier quand elle se retrouvait seule dans une chambre d’hôtel louée pour une trop courte séance où rien d’imprévu ne pouvait se produire. Une séance où elle contrôlait tout. Le début et la fin. C’est surtout ce dernier point qui la frustrait : elle était incapable de reproduire seules les délicieuses t o r t u r e s du passé. Jamais elle ne parvenait à se contrôler suffisamment pour ne pas se caresser trop souvent ou jouir trop rapidement.

Elle essaya alors d’entraîner son mari. Un samedi soir, elle lui réserva la surprise d’une paire de menottes dissimulée sous l’oreiller. Un accessoire nécessitant une visite à la boutique quelques jours auparavant. Un acte prémédité lourd de sens. En plein acte, elle lui expliqua qu’elle avait envie d’essayer. Elle s’attacha les mains dans le dos et lui demanda de continuer son œuvre. Ce soir-là, elle comprit que son mari n’était pas son maître.

Alors, dès qu’elle en eut l’occasion, elle se rendit chez son amant pour briser le silence et la chasteté qu’il avait établi. Sa présence le surprit tout d’abord mais il s’adapta rapidement à la situation en accueillant chaleureusement sa compagne de jeu. Il lisait sur son visage l’air qu’elle arborait parfois en pleine partie. Ce sont ses yeux qui la trahissaient : ils exprimaient un trouble qui fit l’homme s’intéresser à la tenue portée. De prime abord, la robe-chemise exhalait une sagesse certaine. Pourtant, le boutonnage négligé du corsage laissait deviner une matière chatoyante sous le coton artificiellement froissé. Elle avait prit soin de boutonner la robe du corsage jusqu’au genou mais il sentait la recherche à laquelle s’était livré l’infidèle. Si elle avait volontairement apporté une touche coquine au recto en libérant quelque peu le corsage de la partie chemise, il n’en demeurait pas moins que le verso de la robe était fendu juste sous le fessier pour ne plus cesser de dévoiler les cuisses et les jambes de la miss.

Il ne manqua pas d’en admirer l’effet visuel dès que la jeune femme eut achevé son discours introduisant son souhait de poursuivre l’aventure. Elle s’était relevée sur sa demande afin qu’il puisse regarder la robe et découvrir ce qu’elle cachait. “Je vois que tu t’ennuyais au point de faire du shopping” scanda-t-il après avoir glissé la main sous la robe. En caressant les fesses fermement emprisonnées par une culotte en latex, il lui exprima sa volonté de la voir de près et de face. Elle se pencha alors pour défaire chaque bouton séparant les genoux du nombril sans qu’il ne cesse d’harceler son cul.

Il glissa la main entre ses cuisses puis remonta fermement en direction des fesses. Il ne lui fit pas remarquer verbalement mais elle savait le plug découvert par son maître. C’est d’ailleurs la première chose qu’il vérifia en constatant le port d’une culotte en latex. Sentir la base massive du plug sous ses caresses lui procurait une immense fierté. Elle se retourna puis lui faire face et lui dévoiler le recto d’une culotte haute en latex noir, une culotte qui l’enfermait et la moulait admirablement. Comme un short, une fermeture éclair remontait du pubis jusqu’au nombril. Une ceinture de sueur scintillait à la taille…

Il déboutonna seuls les derniers bastions du corsage, la robe s’ouvrit sans aide pour dévoiler un soutien-gorge en forme de bikini. Chaque globe mammaire prenait son modelé au sein d’un bonnet en latex qui poursuivait son dessin vers la gorge de la jeune femme. C’est sur la nuque, derrière la chevelure qu’elle laissait pousser que s’agrafait le haut assorti au bas. Un ensemble admirable qui enfermait le trésor et le postérieur en affichant un décolleté humide sans encombrer le dos et les épaules d’une présence douce et brûlante.

La matière bruissa, la fermeture éclair produisit son zip, la jeune femme soupira : l’homme vérifia la douceur du pubis. Le maître félicita l’esclave flattée avant de lui faire remarquer verbalement qu’elle ne s’était pas déplacée un dimanche matin simplement pour parler des bonnes résolutions prises après une mure réflexion. Elle se mettait à genoux pour flatter un sexe qu’elle s’apprêtait à aller chercher quand son maître l’arrêta. “J’ai invité quelques amis à déjeuner, je croyais d’ailleurs que c’était l’un d’eux quand tu es arrivée”. Frustrée, excitée, la soumise proposa timidement mais distinctement de revenir plus tard. En empoignant son poignet droit, il la regarda droit dans les yeux. Il cultivait le silence pour entretenir l’espoir. “Tu pourrais nous servir à table…” Ses yeux sombres le devinrent plus encore. Il la soulagea aussitôt en ajoutant qu’elle n’était pas encore prête à assumer cette épreuve.

“Est-ce que ton mari t’attend ?” s’enquérit l’amant auprès de l’infidèle. La réponse le décida à la garder avec lui. “Je vais te conserver au chaud comme un bon petit plat…”

Comme il maintenait toujours fermement son poignet, elle ne pouvait que le suivre quand il se leva pour parcourir le couloir qui séparait le salon de la chambre. Il l’abandonna pour se saisir de jouets en cuir auxquels la soumise avait plus ou moins goûté, ensemble ou séparément. Il l’emmena dans la salle de bains où régnait toujours une luminosité naturelle grâce à la grande fenêtre située presque en face de la porte. Le verre dépoli laissait percer les silhouettes, rien de plus. L’immeuble d’en face ne pouvait donc voir qu’une forme en train de se pencher : la jeune femme ôtant sa culotte en latex sur commande. Sa peau blanche se laissait admirer lorsque des perles de sueur l’habillaient.

Il posa les jouets dans le lavabo à l’exception du premier d’entre eux. Elle connaissait déjà sa petite sœur. Souvenez-vous de cette ceinture rappelant ses ancêtres destinées à conserver la chasteté, cette ceinture disais-je que la jeune femme avait dû subir notamment au bureau. Son maître en plaçait une autre autour de sa taille : à la fois plus volumineuse et plus rigide. La taille ceinturée, réglée de manière à légèrement presser le ventre de sa victime, l’homme vérifia d’un doigt que le plug était encore profondément ancré entre les fesses de la soumise avant d’emprisonner le pubis puis les lèvres sous l’épaisseur du cuir remontant en direction des reins. La lanière destinée à permettre l’emprisonnement n’était pas assez fine pour venir se glisser entre les fesses comme le faisait sa consœur. Elle exerçait une puissante pression sur la base du plug juste avant de dissimuler la magnifique séparation des globes fessiers.

Elle semblait fabriquée pour son anatomie : le maître n’eut pas même besoin de procéder à traditionnel réglage, lui permettant ainsi d’emprisonner immédiatement la jeune femme au moyen d’un cadenas relativement massif. Quand le clic retentit, le maître laissa quelques secondes à sa compagne pour caresser le cuir et le métal qui l’empêchaient de se soulager par quelque moyen que ce fût.

Il prit en main deux bracelets en cuir, s’agenouilla près d’elle, posa l’un des jouets au sol afin de pouvoir prendre au piège la cheville droite de sa victime au souffle perturbé et à la tête penchée pour voir le spectacle. Ce fut ensuite au tour de l’autre cheville d’être ceinte. “Je sais que c’est naturel chez toi mais cesse d’écarter les jambes petite pute” : elle avait oublié à quel point ce langage procurait de plaisir et de honte. Obéissante, elle se tenait dès lors droite comme un I, jambes serrées, chevilles collées l’une à l’autre. Le clac qu’elle entendit allait désormais l’empêcher de les séparer : le maître avait utilisé un cadenas sur l’anneau dont disposait chaque bracelet.

Il se releva pour l’embrasser à pleine bouche. Comme il l’aimait. En empoignant sa nuque. “Tu as bien fait de mettre des talons hauts” lui asséna-t-il en guise de moquerie. Elle tendit ses mains vers lui, impatiente de sentir le cuir autour de ses poignets. Quand chaque bracelet fut fermement disposé, le maître utilisa un petit cadenas pour unir les deux membres supérieurs comme il l’avait fait précédemment pour les chevilles. Elle fut soulevée du sol, l’homme la prenant dans ses bras comme son mari l’avait fait le soir de la nuit de noces. Mais il ne l’emmenait pas dans la chambre. Il ne changeait pas même de lieu. Non, le maître ne l’emmenait qu’à deux mètres de là. Près de la porte. Elle ne prit vraiment conscience de la proximité qu’après avoir vu ses bras k i d n a p p és vers le haut.

La porte s’ouvrit sous l’action du propriétaire des lieux qui plaçait au sommet un crochet assez fin pour ne pas empêcher la fermeture mais aussi suffisamment solide pour supporter le poids des bras de la miss. Orientés vers le plafond, ils s’avéraient contraints de garder cette position au moyen d’un mousqueton soudé au crochet. Les avant-bras collés à la porte et les seins effleurant le bois, la jeune femme profitait déjà de l’étonnante posture avant que son maître n’ajouta l’obscurité d’un masque en cuir. Pressée des sourcils jusqu’aux joues, la soumise se retrouvait plongée dans le noir complet. “C’est un peu trop serré” murmura-t-elle pour que son geôlier desserre un peu la fermeture perdue au milieu de sa chevelure.

Elle ne voyait plus rien. Elle ne faisait que sentir son corps réagir aux liens, aux pressions, à la pénétration, à l’équilibre, à l’excitation, à l’appréhension. Elle écoutait. Elle entendait son partenaire marcher. S’éloigner, revenir. Elle percevait un bruit métallique. Quand la boule en latex se présenta à ses lèvres, elle ouvrit la bouche pour l’accueillir docilement. Il lui semblait que l’objet était moins volumineux que par le passé. Il l’était. Il l’était parce que ce bâillon n’était pas un simple bâillon boule. Mais un bâillon avec une large bande de cuir qui venait comprimer les lèvres et les joues, du nez jusqu’au menton. “La boule empêche tes mâchoires d’agir, ainsi le bâillon ne bougera plus” expliquait-il en serrant la lanière de cuir à l’arrière du crâne abondamment pourvu en cheveux. Elle essaya de répondre, pour voir, pour se rassurer… mais seuls d’incompréhensibles bruits étouffés s’échappèrent de sa bouche. “Ce n’est pas la boule qui t’empêche de parler mais le bâillon et la pression qu’il exerce” lui expliqua-t-il en caressant ses seins à travers le latex brûlant.

“Voilà ce que j’entendais par te garder au chaud…” en caressant la lanière de la ceinture qui prenait ses fesses, il s’amusa à presser au niveau du plug pour l’entendre soupirer. “Tu vas rester bien en condition : offerte et ouverte. Tu es arrivée ici humide et excitée comme une vraie salope, sache que lorsque je te libérerai, tu seras trempée comme une chienne”.

Sur ces paroles, la prisonnière éprouva une gêne indescriptible, était-ce le bâillon ou bien l’émotion qui lui faisait éprouver une difficulté à déglutir ? Juste après avoir capturé son image, quand le maître commença à évoquer la pose de pinces aux seins, elle redoutait de ne pas être à la hauteur de l’épreuve. Parfois, elle éprouvait cette peur de le décevoir. Souvent même. Et pourtant elle passait à chaque fois l’examen avec succès. Au prix de sacrifices ? Pourtant, elle n’éprouvait pas de soulagement particulier à l’entendre s’éloigner sans avoir pu ôter le soutien-gorge en latex pour ajouter une t o r t u r e mammaire. La sonnette l’appelait. Un invité en avance ? en retard ? Elle n’en savait rien. Elle restait là, incapable de se mouvoir efficacement. Dans l’incapacité de se libérer. Réduite à percevoir les sensations du corps. Regagnant à pas minuscules l’endroit où elle devait se trouver une fois la porte refermée après le départ de son maître qui n’avait pas même prit la peine de verrouiller celle-ci

Elle entendit trois voix, puis quatre, et bientôt une cinquième. Le temps passait. Ses jambes fatiguaient, son esprit vagabondait. Quand cette cinquième voix intervint, un frisson lui parcourut tout le corps : ce timbre lui était familier. Elle connaissait la personne concernée. L’homme en question la connaissait aussi. C’était même une bonne connaissance. C’était aussi une bonne raison pour le maître de ne pas l’avoir transformée en soubrette faisant le service. Au fil des quarts d’heure, la position devenait délicate : les jambes auraient souhaité se mouvoir, s’écarter quelque peu ; les bras auraient mérité d’être libérés.

Au débit verbal, à la sonorité des couverts, elle les savait attablés, rêvant d’être simplement assise, capable de se désaltérer. Elle soulageait régulièrement sa nuque endolorie en reposant sa tête contre ses avant-bras, les cheveux effleurant les poignets. Mais cette position la gênait puisqu’elle entraînait systématiquement une évasion de salive en direction de ses seins. Elle salivait. Elle évacuait. Elle s’humiliait sans pouvoir contrôler cette réaction naturelle. Et c’est bien cette absence de contrôle qui l’excitait autant…

La voix féminine participait souvent et activement à la conversation plutôt virile. Ses interventions sortaient la soumise de la torpeur dans laquelle elle s’enfonçait doucement. Étrangement, s’endormir lui paraissait presque accessible. Seulement quand la prisonnière perçut les talons de l’invitée frapper le sol du couloir, elle commença à paniquer. Quand la porte s’ouvrit en la poussant, l’obligeant à reculer, elle crut s’évanouir de peur. Elle n’était plus seule dans la pièce. L’invitée se trouvait dans la salle de bains et la voyait comme personne d’autre ne l’avait vue à l’exception de son compagnon de jeu.

Ne manifestant si surprise ni marque d’attention particulière, l’invitée baissa sa jupe avant de s’accroupir au-dessus de la cuvette. Le sifflement caractéristique du jet d’urine paralysait la prisonnière livrée à ses peurs les plus secrètes. Elle l’écouta s’essuyer, remonter sa jupe. Le bruit de la chasse d’eau couvrit le bruit des pas qui séparait les toilettes de la porte réouverte puis refermée sans autre événement remarquable. L’infidèle en avait les larmes aux yeux. Elle se sentait mal. Elle se sentait seule. Mais ce sentiment allait bien vite être supplanté par l’excitation. Le désir reprenant ses droits et sa place.

Qui était-elle ? Que lui avait-elle dit ? Qu’avait-elle pensé ? Comment l’avait-elle trouvé ? Les questions se bousculaient au fur et à mesure que la position devenait éprouvante. Elle essaya de fléchir ses jambes, mais le poids supporté par les membres supérieurs n’était guère plus reposant. La chaleur provoquée par un radiateur poussé pour éviter qu’elle n’ait froid provoquait une moiteur sur l’ensemble de son corps. Des effluves troublantes parvenaient à ses narines, proches de ses aisselles lorsqu’elle penchait la tête pour reposer sa nuque.

Les invités riaient à gorge déployée devant un café au parfum envoûtant. Une t o r t u r e était venue s’ajouter à la longue liste des servitudes qui accablaient la miss : elle aussi était prise d’une envie pressante et irrépressible. C’est parce qu’elle n’en pouvait plus qu’elle essayait de faire chuter le crochet. Mais elle arrivait au mieux à le déplacer sur le plan horizontal. Il demeurait solidement ancré au sommet de la porte. Bientôt elle ne pensa plus qu’à l’envie obnubilante dont elle était la victime. Elle avait quitté le domicile conjugal à neuf heures du matin, s’était changée à la piscine qui lui servait de parfait alibi avant de rejoindre une amie imaginaire pour une balade en forêt qui l’était tout autant. Il devait être plus de quatorze heures : elle estimait l’heure à la durée cruelle qui lui semblait s’être écoulée depuis le début de sa captivité bien volontaire.

Cinq longues heures sans uriner…

Cinq longues heures parmi lesquelles l’excitation ajoutait sa pierre à l’édifice…

Cinq longues heures : une éternité pour une femme…

Elle perdait espoir. Elle ne croyait plus en une libération rapide. Plusieurs fois, elle avait cru que les invités étaient sur le point de partir. À chaque fois, elle s’était trompée. Désillusion qui l’empêchait d’espérer : elle ne pouvait plus se retenir. Sans le bâillon, l’expression de son visage aurait traduit sa détresse. Sans le bandeau aux allures de masque, son regard humide aurait trahi sa honte.

Une ondée brûlante et dorée fuyait le cuir…

Une rivière chaotique coulait le long des jambes serrées…

Une certaine humidité envahissait ses pieds exténués…

De longues minutes s’écoulèrent avant que le dialogue ne cesse avec le dernier invité. Elle se s’interrogeait sur le départ de la femme, elle se demandait si son maître ne lui réservait pas une humiliante surprise. Quand il entrouvrit la porte pour se glisser dans la salle de bains, elle entendit le bruit de ses pas. Ses semelles rencontraient le fruit de son soulagement. Il n’allait pas durcir le ton, ni même élever la voix. Il la savait fragile parce qu’en manque de repères et d’expérience. Il l’avait laissée seule face à ses démons pendant quatre heures. La première chose qu’il fit fut de libérer sa bouche et sa nuque. Elle ne parvenait pas à parler distinctement : une période de repos allait lui être nécessaire pour reprendre ses esprits. Quand le cadenas fut désolidarisé du mousqueton, la silhouette vacilla et manqua de perdre l’équilibre mais l’homme s’en saisit pour la soulever dans les airs. Un escarpin tomba au sol.

La jeune femme frémissait. Épuisée, elle se laissait déposer sur le plastique de la baignoire. De l’eau se mit à couler. Son maître lui ôta son autre soulier sans pour autant libérer ses chevilles de leur proximité. Lentement, l’eau commençait à glisser sous elle, à l’entourer. Une eau à la température agréable. Une récompense après une éprouvante séance.

Quand le liquide eut atteint son pubis, elle se sentait lavée de son coupable relâchement. Un poids disparaissait de son cœur. Elle lui demanda un baiser. Elle ajouta un “s’il te plait” qui en aurait fait plier plus d’un. Il céda. Elle cherchait son visage avec ses mains serrées pour que le baiser soit plus tendre encore. Plus langoureux. Plus aimant. Elle sentait une nécessité d’être réconfortée. Sa poitrine baignait dans un corps chaud. Elle se délectait de la sensation étrange de sentir la chaleur de l’eau sans et avec le latex. Le décolleté et le globe mammaire ne recevaient pas les mêmes signaux. Mais la libération de son buste par son maître la priva de continuer l’expérience, empêcha l’analyse de cette sensation nouvelle.

Caressée, étirée, pincée, sa poitrine recevait un accompagnement digne des baisers échangés. Quand il redonna la vue à l’infidèle, celle-ci ferma immédiatement les yeux tant la lumière lui paraissait v i o l ente. Elle demeura ainsi pendant plusieurs minutes… sans doute pour se délecter et profiter d’un moment rare : son maître passait et repassait une éponge naturelle sur tous les recoins de son corps en versant régulièrement de la crème lavante sur la peau. Il la sécha. Pour un peu, elle se serait presque sentie la maîtresse… Mais les bracelets serrés autour de ses chevilles et de ses poignets l’en empêchaient radicalement.

Emmenée jusqu’au lit, cette proie docile que l’homme déposa délicatement, cette femelle insatiable ne tarda pas à accueillir pour son plus grand plaisir un sexe gorgé sur les collines de ses lèvres pulpeuses. Elle se trouvait à genoux sur l’édredon, les mains sur le rebord du matelas. Elle l’honorait comme il se doit. Il l’intimidait en la menaçant verbalement d’user d’un redoutable martinet latex “capable de tirer des larmes à n’importe quelle putain sans laisser la moindre marque durable sur son cul”.

Elle s’appliquait. La frustration d’être incapable de se caresser devenait insupportable pour la jeune femme qui tentait vainement de contourner l’obstacle du cuir. Son maître n’avait aucune intention de se retirer d’une bouche aussi accueillante : la soumise infidèle percevait l’irruption de sperme comme un raz-de-marée. Cette avalanche la submergeait, explorait les territoires les plus reculés sans qu’elle n’eût la possibilité de s’y soustraire. Outre la main qui maintenait sa nuque, le maître jugeait utile d’empoigner fermement ses cheveux.

Il savait qu’elle n’aimait pas le goût de ce liquide. Au fond, ce n’était pas le goût mais l’idée de recevoir en bouche cette liqueur, de la savourer puis de l’avaler. Il voulait l’y habituer. Elle devait s’y accoutumer. Car il projetait déjà de l’offrir et “une chienne doit savoir avaler avec dignité et fierté”.

Elle voulait plus. Elle voulait le sentir entre ses fesses. Elle l’exprimait oralement. Comme il aimait l’entendre ! Comme il aimait entendre se manifester sa faiblesse. Cette faiblesse qu’il utilisait pour la prendre au piège. Le marché fut prononcé : elle devait nettoyer devant lui le sol qu’elle avait souillé de son urine. L’impression que la jeune femme ressentait est indescriptible : elle agissait sous surveillance.

Les histoires tordues réservent souvent des situations exceptionnelles : ainsi, alors que les deux amants partageaient de nouveau leurs jeux interdits depuis quelques semaines, le mari coinça le maître. N’imaginez pas qu’il découvrit le pot aux roses. Il proposa simplement à son ami de profiter d’un dimanche après-midi pour “se faire une toile”.

En présence de son époux, la brune aux reflets roux savait être sage. Sans latex, elle n’était pas aussi troublante mais la situation excitait le maître. Ce jeu de rôle, cette mise en scène pleine de faux semblants et de mensonges, parfois saupoudrée d’allusions indirectes, vous aimeriez vous aussi vivre pareille situation.

Ils profitèrent ensemble du film dans un de ces lieux impersonnels dont regorge la capitale. C’est devant une friandise que l’idée d’en voir un deuxième fit son chemin. Un bon quart d’heure devait s’écouler avant le début de la séance, mais la salle étant accessible, les trois cinéphiles s’y aventurèrent pour choisir un emplacement agréable.

“Toutes les deux heures, comme toutes les nanas” glissa l’amant à l’oreille du mari qui voyait sa femme se faufiler entre deux rangées de sièges. “Remarque, je crois que je vais faire pareil” lui dit-il en lui donnant une tape virile sur le bras.

Le maître pistait sa soumise à travers l’allée tapissée de bleu électrique. En point de mire : les fesses moulées par un short blanc. “Qu’est-ce que tu fais” lui demanda-t-elle alors qu’il franchissait la porte des toilettes des dames en sa compagnie. Le maître ne prit pas la peine de répondre, se contentant de la pousser entre les parois en plastique de ce lieu d’aisance.

Le loquet retentit. La porte à peine fermée, il se retourna, glissa sa main sous le gilet sans manches qu’elle avait choisit pour protéger ses seins de regards indiscrets. Il cernait le globe gauche de sa main tout en prenant possession de la bouche bardée de rouge. L’embrassait à pleine langue en veillant à serrer entre ses doigts l’extrémité du sein sous contrôle.

Son autre main plongea sous le short : l’homme essayait de trouver comment ôter ce qui l’empêchait d’un buste nu. En tirant sur le coton, il arracha à son amante une manifestation sonore : elle portait en fait un body dont l’entrejambe venait de la mordre sous l’action de son maître. “Qu’attends-tu pour l’enlever, que je te l’ordonne ?” lui asséna-t-il en prenant son menton entre ses doigts puissants.

Le short sur les chevilles, le body dégrafé, la jeune femme offrait son entrejambe lisse et impatiente. Sans qu’il ait besoin de s’exprimer, elle s’était docilement accroupie pour prendre en bouche le sexe de son maître qui ne tarda pas à manifester son désaccord. “Non. A quatre pattes ! Comme une vraie chienne” lui avait-il ordonné pour qu’elle exécute timidement le premier pas vers l’humiliation. “Dépêche-toi, on n’a pas 107 ans” : ses genoux nus touchèrent le sol glacé. Ce fut ensuite la paume de ses mains qui se colla contre le sol au carrelage à la propreté douteuse.

Quand elle releva la tête, cessant de regarder le sol, oubliant la répulsion que son esprit ressentait, l’esclave sexuelle saluait de sa langue reptilienne l’introduction du sexe brûlant.

À peine commençait-elle à prendre un malin plaisir à jouer ainsi que son maître lui intima l’ordre de se retourner. Elle se retrouva nez à nez avec la cuvette de toilettes fréquemment honorées. Le temps pressait : ses pensées vacillaient. Elle pensait à son maître. À son mari en train de se rendre compte du retard. À la saveur que le sexe avait laissé dans sa bouche après quelques brefs allers et retours. Elle manqua de crier à gorge déployée lorsque l’amant v i o l a l’orifice qui lui était réservé, sans la prévenir, sans prendre peine de s’immiscer au préalable. Non, le temps manquait alors il l’enculait sans ménagement. Sans égards… N’était-elle pas à quatre pattes dans les chiottes d’un ciné où l’attendait son mari ? “Une vraie chienne”, voilà ce que pensaient les deux adultes en pleine action. Sans se le dire, il le savait.

Sous la vigueur des assauts, l’épouse gémissait en tentant de retenir les manifestations les plus sonores. Sous la puissance des coups de reins, elle délaissa le sol de ses mains pour venir entourer la faïence de la cuvette. Elle enserrait la cuvette. Elle se tenait au chiotte. Elle se faisait enculer comme une vulgaire putain. La tête surplombant le trône. Les yeux rivés au fond des toilettes. Parce que trop bruyante, l’amant plaquait sa main sur la bouche de sa victime pour entamer une dernière salve rageuse : les fesses féminines claquaient bien sous le contact du partenaire.

Il se retira après s’être soulagé en elle. La jeune femme reprenait ses esprits sans changer de pose pendant qu’il nettoyait son sexe au moyen de papier toilette. Il le jeta dans la cuvette sous le regard brillant de l’infidèle. “Je te consolerai plus tard” lui lança-t-il avant d’entrouvrir la porte. La voie était libre. Il s’y engagea en l’abandonnant à sa détresse.

Quand elle vint se rasseoir à côté de son mari, plus de vingt minutes s’étaient écoulées. Le film commençait. L’ami, l’amant, lui, était revenu cinq minutes plus tôt. Lui n’avait pas eu besoin de se remettre le body en place. Lui n’avait pas eu à se remaquiller sommairement. Lui n’avait pas eu à rincer ses bras et ses jambes avec l’eau des toilettes. Lui n’avait pas cette peur au ventre. Et cette douleur si mal placée…

Elle eut tout le film pour méditer un mensonge acceptable. Il la savait gourmande. Ainsi, quand l’épouse infidèle dit à son mari qu’elle avait craqué pour une gourmandise, il la crut. Gourmande… Oui. Mais il ne se rendait pas compte à quel point !

Les mois d’été sont toujours étouffants à Paris. Cette année là, comme toutes les autres, le mari délaissa son épouse pour une escapade en province. Cette période de liberté ne devait durer que quelques jours. Cela était bien suffisant pour que les amants se retrouvent chaque soir. Ils passaient même leurs nuits ensemble. “J’espère qu’il en fait autant” pensait le maître à propos de son ami trompé.

Cynisme… et machiavélisme. Deux traits affirmés de son caractère. Il s’était chargé du programme d’un vendredi soir pas comme les autres. Elle devait être chez lui à vingt heures. Elle avait été prévenue : “Je te veux tirée à quatre épingles, ce soir, on sort” ; aussi, avait-elle fait un effort particulier concernant son maquillage et sa coiffure.

Elle retira sa veste en arrivant chez lui. La chaleur était encore étouffante à cette heure-là. Il voulut l’embrasser goulûment. Elle lui interdisit “Pas question que je recommence” lâcha-t-elle en riant, préférant délivrer un baiser du bout des lèvres. Il se fendit d’un compliment devant son choix de talons hauts. “Belle hauteur” admettait-il en vérifiant le galbe du mollet. “Où m’emmènes-tu ?” demanda-t-elle. “Ce ne sont pas des collants au moins”. “Nooooon, tu sais bien que j’ai perdu cette mauvaise habitude pour toi” lui rappela-t-elle souriante. Le maître ne distinguait aucune silhouette de porte-jarretelles sous la jupe aussi voyante que moulante. Orange vif… C’était un choix représentatif de ce dont elle était capable.

Il la happa vers lui, la prit dans ses bras, les mains sur les fesses. “Pas de culotte ?”. “Je porte un string. Tu verras, je suis plutôt craquante avec” : regard meurtrier de la coquette. “Montre-moi ça” semblait-il commander en glissant un doigt sous le chemisier blanc. Elle le déboutonna et lui montra ses seins de manière provocante. Son attitude ne lui plaisait pas. Le soutien-gorge non plus. Blanc en dentelle… Ce n’était pas ce qu’il espérait. “Ne joue pas à la petite salope avec moi” lui asséna-t-il en lui ordonnant de garder la pose : le chemisier ouvert, sur les avant-bras épaules nues, mains jointes, seins en avant.

Revenu, un martinet en latex en main, il asséna une décharge électrique aux deux globes mammaires. Elle exprima un “aie” long et fort. Il lui ordonna de reprendre la pose d’un ton intransigeant. Elle reprit la même position mais elle n’était plus la même. Il avait reprit le contrôle et son visage avait changé. Il recommença en visant le dessus de la poitrine, partie mal protégée par la dentelle en coton. Elle essaya de bouger le moins possible : les traits de son visage se tirèrent encore un peu plus, la chair se tria de rouge. “Allez une dernière pour la circulation s a n g uine !” décida-t-il.

Le martinet claqua moins fort que les deux précédentes attaques. La croix qui se balançait à son cou était parfaitement rehaussée par la chair rougie par le latex. Elle l’écouta dicter son ordre et l’exécuta. Le chemisier glissa à terre bientôt rejoint par le soutien-gorge. Elle ne comprenait pas ce que son maître attendait d’elle. Mais lorsqu’il lui tendit un haut aussi féminin que transparent, elle fut fixée sur son sort. En glissant sa main sous l’étoffe, elle pouvait immédiatement confirmer ses craintes. La matière ressemblait à la mousseline et affichait une transparence totale. Ce haut ressemblait à un chemisier. De longues manches, un col ras du cou. Une différence pourtant. Une différence de taille. Il se boutonnait dans le dos, comme une blouse. Il prit soin de boutonner le chemisier tandis qu’elle ajustait sa jupe par dessus. Quand ce fut fait, elle jeta un œil terrifié à ses seins impudiquement laissés visibles. Sous ce voile poids plume, au demeurant très agréable, sa peau blanche prenait une teinte en parfaite harmonie avec ses jambes gainées. Une teinte brune aussi distinguée que sensuelle. Elle réajusta sa coiffure pour être prise en photo. Elle ne voulait pas. Mais il avait insisté d’un “Je veux” dont elle connaît le poids de la sanction.

Elle prit la pose sur un tabouret du bar avant de lui demander un verre. “Tu le prendras là où je t’emmène” répondit le maître du jeu.

Elle s’attendait au pire et au meilleur. Elle avait songé aux extrêmes : à un quartier chaud ou à un restaurant de haut vol. Non. La surprise était ailleurs : entraînée dans une soirée où elle ne connaissait personne, perdue en plein 7e, en pleine pendaison de crémaillère. Invitée parmi d’autres, elle passait inaperçue ou presque. Son ensemble orange attirait l’attention des femmes. Les hommes préférant se concentrer sur la transparence du chemisier que masquait partiellement la veste ajustée de son tailleur fruité.

“Tu ne crains rien ici, il n’y a que des gens bien. Rien qui tâche…” lui avait glissé son amant avant d’arriver. L’ambiance était plutôt bcbg, plutôt buffet light que grosse bouffe grasse. Pourtant, elle sentait que le maître cherchait à lui faire franchir une étape. Elle n’avait pas vécu de situation aussi paradoxale jusqu’alors. Elle attendait la mise à l’épreuve, redoutait le moment où il lui ordonnerait d’ôter sa veste. Sans savoir qui se trouvait en face d’elle. Elle se savait protégée par l’anonymat mais visée par le jugement des autres. Elle ne risquait pas que ses agissements ne parviennent aux oreilles de son mari… Etait-elle pour autant moins en danger ? Elle le savait capable de l’immerger profondément. En jouant, en aimant jouer, en se dévoilant, elle lui avait avoué beaucoup de fantasmes, d’images fortes, de peurs… Il avait les armes pour la mener au ciel… ou en enfer. Et c’est lors de cette soirée qu’elle en prit conscience. Confrontée à son secret, à la solitude en public d’une situation troublante.

Pourtant, ce moment redouté n’arriva pas. Ils quittèrent le loft accompagné d’une femme que son amant lui avait présenté lors de la soirée. Fonctionnaire de police, c’était par elle qu’il avait eu vent de cette soirée plutôt inconsistante. La soumise la jugeait quelconque et ne prêtait guère attention à la conversation alimentée sur le chemin du retour.

“C’est sympa de m’avoir raccompagnée. J’vous offre un verre pour vous remercier ?”. C’est ainsi qu’ils se retrouvèrent chez elle. Un trois pièces en plein 10e, bien trop grand pour une célibataire, aussi sombre que sa propriétaire : Martha. Elle ne respirait pas la joie de vivre. Comme son amant, elle avait préféré discuter et s’abreuver plutôt que danser. Le chemisier l’avait empêché de danser sur les rythmes rapides… mais la musique lui manquait en ce lieu plutôt lugubre. “On dirait un commissariat” lâcha-t-elle en découvrant le séjour. Elle avait gaffé mais l’ambiance ne s’en trouva pas affectée.

L’ambiance était produite par d’autres facteurs dont la soumise n’avait pas conscience. “Tu sais ce qu’il manque pour faire commissariat ?” demanda Martha à l’épouse agacée par une soirée loin de ses espérances. Elle la rembarra d’un signe de la main. “Ça” lâcha la brune aux cheveux courts en empoignant l’impolie. Sans comprendre ce qui lui arrivait, la soumise se retrouva les mains menottées. Elle se retourna, les bras tendus dans le dos en demandant ce qu’elle foutait. C’est alors qu’elle reçut la plus cuisante gifle de sa vie.

“Maintenant tu la fermes petite conne” lui asséna Martha en l’entraînant jusqu’au centre de la pièce où l’homme posait très calmement une chaise pliante. Le flic la jeta presque dessus, elle se releva aussitôt mais cette fois-ci, c’est la poigne de son maître qui la fit se rasseoir. Sans un mot, il s’éloigna. La victime aurait voulu frotter sa joue. Abasourdie, elle prenait conscience du piège qui se refermait sur elle. Martha s’approcha de nouveau et se pencha sur elle. “Règle 1 : JE pose les questions. Règle 2 : TU réponds. Règle 3 : TU gardes le cul sur cette chaise sinon je t’en colle une autre” énonça sèchement Martha en montrant sa main.

  • “Tu as compris ?

  • Oui” murmura la jeune femme intimidée

  • “J’ai appris que tu aimes te faire enculer. C’est exact ?

  • Oui” lâcha-t-elle après un silence hésitant. Martha gifla son front.

  • “Autre règle : tu réponds tout de suite ! Compris ?

  • C’est d’accord puisque je n’ai pas le choix…

  • Tu es très indisciplinée pour quelqu’un qui aime se faire enculer à quatre pattes dans des toilettes publiques

  • Vous êtes drôlement bien informée…

  • Quand j’en aurait terminé avec toi, tu auras honte de croiser mon regard !

  • Je n’en suis pas si sure !” répondit dans un sursaut d’orgueil l’infidèle qui serait bientôt déstabilisée

  • “Par contre je suis sure que tu ne baises pas comme une putain avec ton mari !

  • Il n’y a pas de différence…

  • Voyez-vous ça ! Tu fais la fière ? Ton mari t’encule autant que les autres ?

  • Mon mari ne m’encule pas. Mon mari me fait l’amour.

  • Arrête tes belles phrases. Est-ce que ton mari te baise par tous les trous ?

  • Non.

  • Pourquoi ?

  • Parce que !

  • Parce que quoi ?

  • Parce que quelqu’un ne veut pas qu’il m’encule.

  • Je sais qui exige ça de toi. Mais tu acceptes parce que ça te plait

  • Oui j’aime ça

  • Mais tu aimes aussi te faire enculer

  • Ça j’adore !

  • Lorsque tu te caresses, tu te mets des doigts dans le cul ?” Silence… et menace de la main

  • “Ça m’arrive

  • Combien de doigts ?

  • Un… parfois deux

  • Jamais trois ?

  • Quelques fois

  • C’était quand la dernière fois ?

  • La dernière fois que ?

  • Que tu t’es caressée !

  • Aujourd’hui

  • Quand ?

  • Aujourd’hui !

  • A quelle occasion ?

  • Quand je me suis préparée pour cette putain de soirée

  • En t’habillant ?

  • Après m’être habillée…

  • Et tu m’avoues ça comme ça ! Tu n’as pas honte ?

  • Honte de quoi ?

  • Je vais te donner des raisons d’avoir honte. Lève toi ! J’ai dit LEVE TOI !”

Martha déboutonne la veste orange et l’enlève des épaules de sa propriétaire qui se retrouve les bras dans le dos, menottée, la veste qui pendouille au bout de ses avant-bras. Elle sent sa jupe quitter sa taille. Le tissu qui moulait ses cuisses glisse jusqu’aux chevilles. Martha lui confisque son string. La jupe a volé à travers la pièce après que le policier se soit emparé du slip blanc qu’il examine en pleine lumière. “Je vois”… Elle se rapproche et porte au nez de sa propriétaire le slip encore chaud.

  • “Tu sais ce que ça sent ?

  • Vous allez me le dire…

  • Ça sent la salope.

  • Si vous le dites…

  • Je t’ai déjà dit de ne pas faire la fière avec moi !” menace Martha en appuyant fort le slip contre les narines de la suspecte

  • “Tu t’es caressée à travers ce slip ?

  • Oui

  • Quand tu te caresses, tu préfères sous ou sur le slip ?

  • Sur

  • Comme toutes les salopes” conclut Martha en éloignant l’étoffe odorante

  • “Tu peux te rasseoir

  • Trop aimable…

  • Je ne suis pas aimable. Je ne voulais pas que tu sois gênée

  • Gênée par quoi ?

  • Gênée d’exhiber ta chatte rasée

  • Tu n’arriveras pas à m’humilier. Je sais que tout ça, ce n’est qu’un jeu pour toi !

  • Arrête de me tutoyer !

  • J’espère que t’es plus efficace dans ton boulot…

  • Je vais te faire voir” répéta deux fois Martha enragée. Le maître surveillait sans intervenir.

En la tirant par les cheveux, Martha traîna l’inconsciente jusqu’à la cheminée qui occupait l’angle nord du séjour. Elle se saisit du tisonnier qu’elle jeta au sol puis, en exerçant une pression dissuasive sur le bras droit de sa victime, maintenu très haut remonté dans le dos, Martha parvint à faire s’agenouiller la jeune femme sur le tisonnier. Nous avons tous en tête le souvenir mémorable des punitions d’antan. Il ne s’agissait pas d’une règle en fer. Mais la position était tout aussi redoutable.

Mais elle ne l’aurait pas brisée en lui imposant une épreuve physique. Martha avait autre chose en tête. La colère est souvent bien mauvaise conseillère. En tous cas, un cruel conseil pour celle qui allait en subir les conséquences. Martha libéra le poignet gauche de l’entravée qui chercha immédiatement à se redresser, mais la pression sur le bras droit l’arrêta. “Tu vas me casser le bras, arrête par pitié”. Il n’y avait pas de place pour la pitié en ces instants. Et si Martha relâcha le bras de l’infidèle, ce fut après avoir utilisé la menotte libérée pour lier le poignet encore prisonnier à la cheville gauche fraîchement ceinte de métal.

Cela n’a l’air de rien. Mais essayez… et vous verrez que la victime n’est plus en mesure de se relever. Certes, le bras droit est libre, mais la torsion du buste et la douleur exercée par les arêtes métalliques sur les genoux réussit à convaincre les plus réticents.

“Maintenant que tu as une main libre, je veux te voir te mettre deux doigts dans le cul” lui ordonna Martha. “Pas question” répondit-elle. Elle la dominait de sa hauteur : entravée, à moitié nue, à genoux sur une tige d’acier, elle ne reconnaissait pas sa défaite. “Tu changeras vite d’avis” ajouta Martha avant de reprendre son interrogatoire.

  • “Tu aurais besoin d’un bon régime

  • Va te faire foutre !

  • Pas par toi ma chérie. Peut être par lui mais pas par toi” ajouta-t-elle en regardant le maître qui s’était rapproché du combat.

  • Ne vous gênez surtout pas pour moi…

  • Je t’ai vexée… je suis désolée chérie

  • Arrête de m’appeler comme ça

  • C’est étrange, j’aime bien caresser ta peau

  • Il paraît que la police est pleine de gouines refoulées, c’est pour ça

  • Amusante… Mais tes sarcasmes sont gras. Comme toi… Jolies ces vergetures sur tes seins.

  • Lâche moi !

  • Tu préfères peut être que je touche ici ?”

La soumise se raidit : Martha caressait son sexe et elle était la première femme à le faire. La toute première…

  • “Dis-moi à l’oreille quand cette petite chatte a-t-elle accueilli sa première queue ?

  • 16

  • Précoce…

  • Non, simplement normale

  • C’était bien ?

  • Non

  • Qui était-ce ?

  • Mon mari

  • Déjà… Ça explique tout

  • Arrête ça

  • Ça quoi ?

  • Tu sais très bien

  • Ça te gêne que je te caresse ? Tu as peur de jouir ?

  • Sûrement pas

  • On verra ça

  • Ta gueule

  • Tu dégoulines

  • Tu es écœurante

  • Ta main serait plus utile à fourrer ton cul plutôt qu’à essayer de m’arrêter

  • Ja… Jamais

  • C’est la douleur qui te fait bégayer ?

  • Non

  • Alors c’est le plaisir

  • Encore moins !

  • Il m’avait dit que tu étais vicieuse

  • Je suis une femme

  • Tu n’es pas une femme

  • C’est ridicule

  • Non une femme ne se retrouve pas dans la position qui est la tienne

  • Je suis une femme. Et j’assume mes envies

  • Tu es une chienne. Répète

  • Non

  • Répète !” ordonna Martha en faisant rouler entre ses doigts les petites lèvres de sa victime

  • “Je suis une chienne

  • Plus fort

  • Je suis une… chienne

  • Mieux que ça

  • Je suis une chienne

  • Encore

  • Je suis une chienne

  • C’est bien de le reconnaître

  • Arrête s’il te plait

  • Toi, tu dois me vouvoyer

  • Arrêtez s’il vous plait

  • Supplie moi

  • Pourquoi ?

  • Parce que ça t’excite.

  • Pitié

  • Parce que ça te plait d’être f o r c é e. N’est-ce pas ça que tu recherches dans la soumission. N’est-ce pas ce que tu désires quand tu as quelque chose entre les fesses.

  • Peut-être oui” murmurait la jeune femme visiblement touchée aux genoux et à l’âme

  • “Pitié… s’il vous plait

  • Il ne tient qu’à toi que j’arrête

  • Je… je ne comprends pas

  • Je t’ai déjà expliqué

  • Quoi ?

  • Ce que tu devais faire

  • Pour que ça s’arrête ?

  • Oui…

  • Pitié

  • Glisse deux doigts entre tes fesses, supplie moi et tu seras libre

  • Pas comme ça

  • SI !

  • Pitié

  • Si tu le redis encore une fois sans avoir fait ce qu’il faut… Voilà qui est mieux !

  • Pitié

  • Enfonce les !” répétait Martha jusqu’à ce que sa main vienne pousser l’hésitante

  • “Je vous en supplie… Libérez-moi

  • Tu te souviens de ce que tu m’as dit tout à l’heure. NON. Laisse tes doigts là où ils sont !

  • Qu’est-ce que j’ai dit ?

  • Que je ne réussirais pas à t’humilier

  • Vous avez gagné

  • Non… Je ne te crois pas. Même si tu le crois, ce n’est pas de la honte que tu ressens.

  • Arrêtez…

  • C’est de la résignation. Je vais te faire toucher l’humiliation

  • Et je serai libre ?

  • Oui… tu oublieras cette douleur aux genoux

  • Qu’est ce que tu veux de moi ?

  • Que tu lèches tes doigts…” : ces paroles transpercèrent la victime. Martha les prononça en la regardant droit dans les yeux. Elle ne plaisantait pas. Et son maître approuvait. Le silence témoignait de son accord.

“Tu ne voulais pas les avoir en toi, et maintenant tu ne veux pas les ressortir ?” se moquait Martha. “Tu les enlèveras, et si tu ne les portes pas à tes lèvres de ton propre chef, c’est moi qui te f o r c e rait à les lécher” conclut-elle cyniquement.

Quand les deux doigts serrés s’approchèrent de la bouche, Martha se savait victorieuse. Un silence religieux régnait. Le maître était trop éloigné pour voir si ils étaient sales ou pas. Mais Martha veillait. Elle avait le mauvais rôle mais les règles avaient été établies. Et ce type d’épreuve en était exclues… Ici c’était l’aspect cérébral qui prévalait. Et je peux témoigner que l’infidèle ressentit une humiliation aussi puissante si ses doigts avaient été réellement souillés. Ils ne l’étaient pas plus que de raison. Mais l’odeur. Une saveur diffuse. Et les peurs sociales constituaient la prison de sa honte.

C’est son maître qui vint la libérer des menottes et de sa position. Il l’aida à se relever. Elle avait le visage marqué. L’esprit vide et les chairs humides… Ils s’isolèrent quelques instants. Le temps d’échanger caresses et baisers. Le temps pour lui de lui expliquer qu’elle espérait autant qu’elle redoutait de franchir l’étape de l’œil extérieur. Le temps qu’elle comprenne à quel point elle avait besoin et envie de ces moments forts. Le temps qu’elle sache qu’il aimait ce qu’elle lui donnait à travers sa docilité.

Elle avait envie de lui. Elle avait besoin d’être satisfaite. Il la déshabilla totalement mais ne céda pas à son désir. Au contraire, il la ramena vers Martha plus attentionnée que jamais. Ils suivirent tous deux la maîtresse de maison vers sa chambre. L’infidèle s’attendait à tout. À tout sauf à ça : lui, son maître, son guide, lui intima l’ordre de chevaucher cet amas de métal que l’on appelle cage. Oui, une cage. Une cage assez grande pour un gros chien. Mais cette nuit là, c’était elle la chienne que l’on enfermait en cage…

Perversion 4 et fin

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